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Aux Douceurs Littéraires
13 juin 2013

Cheyenne -Didier Van Cauwelaert

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Après une lecture ratée sur "Un aller-simple", dont seule la première partie m'avait plue, j'avais envie de persévérer dans ma découverte de l'oeuvre de Didier van Cauwelaert, auteur Niçois. Sur mon chevet trônait ce titre, entre deux services presse.   

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"On peut tomber amoureux à onze ans, et pour la vie. C’est ce qui est arrivé au héros de ce livre. Dix ans plus tard il a retrouvé Cheyenne, le temps d’une nuit trop brève à l’issue de laquelle elle a disparu. Le jour où il reçoit une carte postale d’Anvers, revêtue de son seul nom, il part pour la Belgique, ne doutant pas qu’elle l’appelle…

Lauréat Goncourt 1994 pour Un aller simple, Didier van Cauwelaert nous donne ici une histoire d’amour où le sourire, loin de briser l’émotion, ne fait que rendre plus humains et plus proches des personnages porteurs de blessures secrètes. Une alchimie subtile nous envoûte d’un bout à l’autre du roman."    

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Le narrateur est un écrivain Niçois, né en 1960. Il va faire la connaissance de Cheyenne, hôtesse de l'air, en allant prendre l'avion pour Glasgow. L'enfant compte rater sa correspondance afin d'aller proposer un manuscrit à un éditeur à compte d'auteur parisien. Sauf qu'il va tomber raide dingue amoureux de Cheyenne. 

Dix ans plus tard, il la croise à la sortie d'un concert. Puis à nouveau deux ans plus tard. Et un jour, il reçoit cette carte postale, seulement signée du prénom de la jeune femme. Sur la route le menant à Anvers, il va égrener les souvenirs d'une histoire d'amour manquée.

C'est une histoire qui est très addictive, puisqu'on a envie de savoir si Cheyenne attend le narrateur à Anvers. Alors on tourne les pages, on découvre leur histoire. Au départ j'ai été très déroutée car j'ai vraiment cru que le garçonnet de 11 ans allait perdre sa virginité dans les bras de Cheyenne, de dix ans plus âgée. Ouf, l'auteur nous a épargné le sordide. 

Didier van Cauwelaert nous entraîne dans la vie et les souvenirs du narrateur et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander quelle était la part autobiographique dans ce roman, tant les points communs avec l'auteur et le narrateur sont nombreux. L'auteur sème le doute et a répondu dans une interview qu'il ne savait plus lui-même ce qu'il avait inventé. 

Les pages sont pleines d'humour et de tendresse, malgré cela, quelques points m'ont un peu agacée. Dans la première partie, j'ai trouvé le garçonnet plutôt imbu de lui-même. Surtout, des répétitions par rapport à "Un aller-simple" (écrit l'année suivante), que j'ai lu avant: un garçon qui a une vision trop nette des choses et qui ne laisse plus vraiment la place à l'innocence enfantine, une héroïne au passé trouble qui se donne facilement charnellement, une histoire qui démarre dans un avion.

Malgré cela, j'ai passé un bon moment à lire ces fragments d'un passé qui est passé trop rapidement pour le narrateur, puisque je l'ai dévoré en quelques heures. Le style est très recherché et frais à la fois, imagé. C'est donc avec plaisir que j'ouvrirais un autre roman de l'auteur, en espérant ne pas trouver toutefois à nouveau le même schéma gamin désabusé-avion-héroïne malmenée.

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Commentaires
N
Je connais cet auteur que de nom. En tout cas, le résumé me botte bien !<br /> <br /> Sinon, je sais plus si je te l'ai déjà dit, mais je kiffe ta bannière ^^
L
Je n'ai lu qu'un livre de cet auteur auquel j'avais bien accroché. A réitérer et pourquoi pas avec celui-ci?<br /> <br /> Bisous!
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