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Aux Douceurs Littéraires
20 février 2016

Les Crèvecoeur #1 Edith -Antonia Medeiros.

P2181453

J'ai entendu beaucoup de bien au sujet de cette série, dont je trouve les couvertures absolument magnifiques. Friande de sagas familiales, je ne pouvais absolument pas passer à côté! Je remercie Eric Poupet et les Editions La Bourdonnaye pour cette découverte.

Présentation:

"Germain Crèvecoeur, l’un des plus grands créateurs de chaussures pour femmes du XXe siècle, vient d’être retrouvé pendu. L’artiste adulé, mais pourtant tristement solitaire, lègue tous ses biens à son fils caché, Raphaël. Ces richesses comprennent une maison étrange aux murs couverts de souliers féminins et des lettres dans lesquelles le défunt dévoile le roman de sa vie ainsi que ses plus terribles secrets…

Tout commence en 1915, avec Édith, femme magnifique et forte, mariée malgré elle à Romain et secrètement amoureuse d’Hektor. Le premier est un cordonnier fétichiste et dangereux, le second un soldat allemand de la Grande Guerre, ennemi de la patrie. Mais l’amour, apatride, se joue des frontières comme des convenances.

Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecoeur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le coeur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame.

« Une belle saga, passionnante à souhait, emplie de poésie, de malheur et de tendresse, de secrets et de bonheur. » (Kabaret Kulturel.)

« Rarement, je tombe sur des perles. Ces perles sont des livres qui m’interrogent, me marquent durablement. La saga des Crèvecoeur en fait partie. » (Des livres au féminin.)"

Mon avis:

Je suis un peu embêtée, car malgré les critiques dithyrambiques, je n'ai pas ressenti le coup de coeur escompté. J'ai bien aimé ce roman, attention, mais j'ai relevé plusieurs  incohérences. Peut-être que j'en attendais trop, c'est possible.

Tout d'abord, je trouve que la quatrième de couverture dévoile trop d'éléments, puisqu'elle résume vraiment toute l'intrigue contenue dans ce court format, si bien qu'il n'y a aucune surprise à la lecture. La narration est en analepse, on oscille entre Raphaël, en 1976 et la vie d'Edith, en 1915-1916. 

Au départ, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé que la romancière nous plongeait trop vite dans son intrigue, sans mettre les choses en place; j'ai eu ce sentiment d'avoir  comme raté un épisode. Et puis finalement, le côté saga familiale à donné tout son envol au roman, que je n'ai plus lâché avant d'en avoir lu la dernière page.

Si le personnage de Raphaël m'a laissée un peu indifférente, j'ai totalement adhéré à l'histoire d'Edith, une jeune femme attachante et entière. Antonia Medeiros nous emmène dans les tréfonds d'une histoire familiale peu banale et allez savoir pourquoi, mais du coté de l'ambiance, j'ai pensé au roman "Le Parfum". Edith est mariée avec un personnage absolument sordide, Romain, par qui le malheur arrive. On découvre la ville de Bayeux, à l'heure de la Première Guerre Mondiale et Antonia  Medeiros parvient à nous plonger pleinement à la fois dans l'atmosphère sombre et dans son intrigue.

Si au début j'ai trouvé que le style manquait parfois de fluidité, il s'affine au fil des pages et révèle une plume sensible, parfois cynique et qui happe les lecteurs friands de sagas familiales. Le sujet n'est pas banal (la botterie, le fétichisme), mais les descriptions parfaites le rendent vivant et nous donnent envie de découvrir, avec Raphaël, l'histoire des Crèvecoeur.

Malgré la qualité évidente de l'intrigue et son originalité, quelques coquilles m'ont un peu froissée, surtout des incohérences. Raphaël, en 1976, apprend qu'Edith est née en 1886. Il calcule et nous dit "Edith aurait dû avoir plus de 100 ans si elle vivait encore." Je ne sais pas qui de Raphaël ou de la romancière n'est pas fort en maths mais Edith devrait avoir 90 ans. Bon. L'autre petite boulette concerne le passage, en 1916, où Edith décide de se faire couper les cheveux comme Louise Brooks, qu'elle adore. Moi aussi j'adore Louise Brooks et je peux vous dire qu'elle est née en 1906. En 1916 elle avait  donc 10 ans et n'avait pas encore  démarré sa carrière, c'est arrivé au milieu des années 20. 

Malgré cela, je lirai le  tome 2, car je suis vraiment curieuse de connaître les secrets de cette étrange famille Crèvecoeur. Comme je l'ai précisé, l'intrigue est maîtrisée et vraiment captivante.

♥♥♥♥♥

En  bref,  EDITH est un premier tome dont l'intrigue a su me convaincre et me  captiver. La plume de la  romancière m'a plongée sans mal dans cette saga familiale originale, mais malheureusement, quelques défauts et incohérences m'ont empêchée de ressentir le coup de coeur que j'attendais. 

 

dTZawtoQ

 

 

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