Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Aux Douceurs Littéraires
5 mai 2013

L'Amour comme par hasard- Eva Rice {The lost art of keeping secrets}

039

pres1

Je ne résiste pas aux années 50 et mon Homme me répète souvent que j'ai quelques manières so english! Mes origines y jouent certainement. Donc, je n'ai absolument pas pu résister à l'attrait de la couverture de ce roman!

pres2

"1954. Pénélope et Charlotte, deux jeunes anglaises issues d'un milieu d'aristocrates désargentés, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur sur la scène musicale des deux côtés de l'Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de reconquérir une extravagante actrice américaine qui s'est fiancée avec un autre. Pénélope est subjuguée par l'irrésistible Rocky Dakota, agent de cinéma hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky va-t-il s'intéresser à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s'est jamais remise de la mort de son mari adoré, tué à la guerre ? Un magnifique manoir qui menace de tomber en ruines sert de toile de fond à ce marivaudage à l'anglaise dans lequel Eva Rice réinvente les jeux de l'amour et du hasard à l'époque de la naissance du rock'n roll. Ce roman plein d'esprit et d'intelligence nous fait connaître une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres, dans une Angleterre d'après-guerre où la modernité vient heurter les traditions les mieux enracinées." 

eva_rice_2444430c

pres3

.Des personnages hauts en couleurs.

J'ai tout de suite été conquise par les personnages de Pénélope et Charlotte. Pénélope, la romantique, idéaliste, fan amoureuse de Johnnie Ray, qui aime rêvasser et lire des revues féminines tout en veillant comme elle le peut sur sa mère qui frise souvent l'hystérie, Talitah. Charlotte, la fantasque qui n'a pas froid aux yeux, elle aussi amoureuse de Johnnie Ray, qui aide sa tante, Clare, à rédiger son autobiographie. Au milieu, nous retrouvons Harry, le cousin de Charlotte, pas vraiment beau mais plein de charme, un magicien amoureux d'une actrice américaine qui a préféré se fiancer à un autre. Il y a également Inigo, le frère de Pénélope, qui rêve de faire une carrière en Amérique et devenir l'égal d'une vedette montante, un certain Elvis Presley. Les personnes plus matures, Tante Clare et Talitah sont également très intéressante. On devine que Tante Clare sait bien des choses qu'elle tait, quant à Talitah, une beauté incroyable, elle survit depuis son veuvage, souhaitant garder ses enfants près d'elle le plus longtemps possible.

.Une maison lugubre et une histoire d'amitié.

Tout ce petit monde est relié à Milton Magna, la maison de famille de Pénélope, qui tombe en lambeaux. On est immédiatement envouté par cette maison et son atmosphère particulière, ses fantômes et ses habitants. Une maison qui les relie, où il y a des rires et de beaux moments, mais une immense maison qui commence à les étouffer. Des histoires d'amour se tissent mais surtout, une très belle histoire d'amitié. 

.Un voyage dans les années 50.

Et puis cette échappée dans les années 50, une période qui me fascine. Ici dans la bourgeoisie déchue de l'Angleterre. On y prend tout de même de bons tea-time accompagnés de pâtisseries succulentes, on a envie d'écouter les disques d'Elvis et de Johnnie Ray, bref, on vit vraiment avec Charlotte et Pénélope en 1954-55. 

Mon seul bémol c'est que le rythme est parfois un peu lent et que sauf les imbroglios amoureux et les mystères liés au passé il ne se passe pas grand chose. Ce roman n'en reste pas moins des plus agréables à lire, un livre de filles bien au-dessus de la chick-lit pourtant. L'éditeur en dévoile un peu trop sur la quatrième de couverture, ce qui est dommage, mais peut-on attendre un véritable suspens de la part d'un tel roman? Non, je ne pense pas. En tout cas, ce fut une lecture fraîche et divertissante, et je me souviendrai très longtemps de ces Anglais et Anglaises hauts en couleurs! 

pres4

note1

pres5 

"J'avais toujours cru au destin, mais jusqu'à présent, lui n'avait jamais cru en moi."

"A un moment donné, quand on s'aime, il faut bien se voir de jour, non? Sinon, on a l'impression de vivre un rêve."

"Je riais. L'année qui commençait était une page blanche, et que pouvait-on espérer de mieux que des pages blanches?"

the-lost-art-of-keeping-secrets

 

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Je ne connaissais pas du tout, merci pour la découverte car il a l'air vraiment sympa!!
M
Oh ça a l'air sympa, je ne connaissais pas mais j'adore l'époque choisie! Merci!
L
J'ai absolument adoré ce livre, une lecture charmante ! à conseiller aux fans de Nancy Mitford et consorts, c'est le même esprit...
I
Tiens, j'ai acheté ce livre il quelques jours exactement pour les mêmes raisons que toi : les années 50 ^^<br /> <br /> Contente de voir que sa lecture est agréable :)
I
Je note...En tout cas, la couverture est top et c'est souvent ce qui m'attire dans un livre...
Aux Douceurs Littéraires
Publicité
Aux Douceurs Littéraires
  • Blog littéraire géré et animé par Clarisse, romancière férue de lecture et de robes vintage, persuadée d''avoir vécu à New-York quelque part entre les années 20 et 50. Read and have fun!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 212 236
Publicité